1. Souviens-toi, mon enfant: Tes parents divins
Te serraient dans leurs bras, ce temps n’est pas loin.
Aujourd’hui, tu es là, présent merveilleux,
Ton regard brille encore du reflet des cieux.
Parle-moi, mon enfant, de ces lieux bénis
Car pour toi est léger le voile d’oubli.
2. Souviens-toi, mon enfant des bois, des cités.
Pouvons-nous ici bas les imaginer?
Et le ciel jusqu’au soir, est-il rose ou gris?
Le soleil attend-il la neige ou la pluie?
Conte-moi, mon enfant, la couleur des prés
Et le chant des oiseaux d’un monde oublié.
3. Souviens-toi, mon enfant: A l’aube des temps,
Nous étions des amis jouant dans le vent.
Puis un jour, dans la joie nous avons choisi
D’accepter du Seigneur le grand plan de vie.
Ce soir là, mon enfant, nous avons promis
Par l’amour, par la foi, d’être réunis.
Texte du Comité linguistique français, de l’Eglise
Musique d’Antonin Dvorak, 1841–1904